Joyaux des parcs nationaux

Dans les contrées sauvages du Nord canadien se trouve le parc yukonais Kluane, mais aussi la toundra vierge du parc national Ivvavik, où seule une poignée de visiteurs est admise chaque année − et où le soleil ne se couche jamais l’été. Et il y a le parc national de Wood Buffalo, aux Territoires du Nord-Ouest; plus grand parc du Canada (et l’un des plus grands de la planète), ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO est composé de forêts, de plaines salées et de badlands. 

Vu le spectaculaire paysage immaculé lié à l’histoire des Vikings et présentant des caractéristiques géologiques uniques, il n’est pas surprenant que l’UNESCO protège les fjords aux parois escarpées du parc national du Gros-Morne (les deuxièmes en importance au Canada). Le parc national Terra-Nova, le plus à l’est du pays, propose quant à lui du kayak non loin de la côte, là où les baleines sont légion. Et que dire des plages intimes du plus récent parc national du Labrador, qui abrite aussi les lointains monts Mealy?

L’âme des prairies, c’est son vaste ciel. Pour l’admirer comme il se doit, rendez-vous à la limite du parc national des Prairies, en Saskatchewan : sa réserve de ciel étoilé est l’une des plus grandes et des plus importantes au Canada. Vous pourrez aussi dormir dans un tipi et admirer les bisons et les antilopes d’Amérique à l’occasion d’une randonnée équestre.

Si ceux qui ont visité la méconnue péninsule de la Gaspésie disent que c’étaient les vacances d’une vie, c’est en grande partie grâce à l’abondance de paysages variés et sauvages qui se déploient sur ses 255 kilomètres. Cette destination francophone se targue notamment de villages de pêcheurs aux couleurs vives, de falaises ocre abruptes et de spectacles de baleines. Pour le camping, la plongée et la randonnée en montagne, cap sur le parc national Forillon.

Le paisible parc national des Lacs-Waterton est tout simplement magique. Imaginez l’hôtel Prince of Wales, seul au sommet d’un promontoire qui surplombe un lac entouré de glaciers enneigés au cœur des Rocheuses : on se croirait dans un conte de fées. Non seulement ce site protégé par l’UNESCO est petit, tranquille et peu fréquenté, mais il abrite une biodiversité des plus riches, et on y trouve la moitié des espèces végétales de l’Alberta.

De vastes étendues forestières côtoient la prairie au parc national du Mont-Riding, à seulement trois heures de Winnipeg. Après une journée de randonnée pédestre, de vélo et de pêche au pays des bisons, des élans et des ours, vous pourrez passer la nuit dans une yourte ou un chalet en A en bordure de lac. Le lendemain, l’un des seulement cinq centres de villégiature de style victorien dans un parc national canadien vous accueillera pour une séance de shopping et une partie de golf à la frontière de la civilisation.

De la splendeur, voilà ce qui vous attend au tranquille parc national Kootenay. La meilleure façon de l’explorer, c’est de parcourir les 55 kilomètres du sentier de la Paroi-Rocheuse, dans l’arrière-pays : une aventure de trois à cinq jours dans un décor composé de sommets et de cols escarpés, de chutes d’eau, de ruisseaux alpins et de vallées tapissées de lupins. Vous n’oublierez jamais les eaux turquoise du lac Floe et les falaises de calcaire ocre qui ont inspiré le nom du sentier.

Dans les années 1920, le célèbre parc national des Îles-de-la-Baie-Georgienne a fait naître l’inspiration chez un groupe de peintres canadiens baptisé le Groupe des sept − et on comprend aisément pourquoi. Non seulement les eaux émeraude sont spectaculaires, mais on peut y naviguer jusqu’à des rives de granit escarpées pour aller marcher sous les pins blancs. Et quoi de mieux que de passer la nuit sur la plage dans le plus grand archipel d’eau douce au monde?.